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Le développement durable par Sylvie Brunel ont été vendues pour EUR 9,00 chaque exemplaire. Le livre publié par PRESSES UNIVERSITAIRES DE FRANCE - PUF. Il contient 128 pages et classé dans le genre Etudes supérieures. Ce livre a une bonne réponse du lecteur, il a la cote 3.7 des lecteurs 350. Inscrivez-vous maintenant pour accéder à des milliers de livres disponibles pour téléchargement gratuit. L'inscription était gratuite.
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Description du livre Le développement durable : Une déplorable vision anthropocentrique de l'écologie - 2 internautes sur 2 ont trouvé ce commentaire utile.Une déplorable vision anthropocentrique de l'écologie
Par Radwulf
Sous le prétexte d'un ouvrage de vulgarisation sur le développement durable, Sylvie Brunel, comme à son habitude, nous livre sa vision d'une écologie dévoyée totalement anthropocentrique, une vision du monde dans laquelle le vivant n'a de sens que par et pour l'homme. Il est bon de rappeler à cet égard que pour la première fois dans l'histoire de la terre nous assistons à une extinction de masse, la sixième grande grande extinction de l'histoire du vivant, qui est provoquée par l'action d'une seule espèce, la nôtre. Comme le souligne le paléoanthropologue Pascal Picq : « Aujourd'hui, le taux d'extinction des espèces est de mille à cent mille fois plus élevé que ceux du passé et aucune météorite, aucun épisode volcanique majeur, aucun changement de courant océanique de grande ampleur n'est intervenu depuis dix mille ans. L’Holocène reste une période calme sur le plan géologique et climatique depuis la dernière glaciation. Le seul facteur nouveau est l'homme. Et au rythme actuel, aucune espèce n'a le temps d'apparaître. Sans une certaine ironie, s'il y a eu six grandes extinctions comme il y a eu six jours pour la Création et si Dieu s'est reposé le septième jour, il est dommage que l'homme n'en ait pas fait autant. Marche arrière toute sur le chemin de l'histoire de la vie ; pire que la crise du Permien ! » Les forêts équatoriales, les mangroves, les savanes, les marécages, et toute leur biodiversité fondent en effet comme neige au soleil, dévorés par l'extension des terres agricoles, tandis que la vie marine est saignée à blanc par la pêche intensive, avec en toile de fond la question taboue de l'explosion démographique. Pourtant, l'auteur voudrait nous faire croire que l'homme serait utile et même nécessaire à la biodiversité ! Ce discours est d'autant plus ubuesque lorsqu'on songe que la vie existe sur terre depuis plus de 3 milliards d'années, la vie complexe depuis plus de 500 millions d'années, tandis que l'homme moderne n'existe que depuis quelques centaines de milliers d'années, et l'on nous affirme pourtant que la nature est dépendante de l'homme ! Pire encore, Sylvie Brunel légitime une vision productiviste de la nature selon laquelle la défense de la biodiversité n'est pas justifiée au nom de la richesse intrinsèque du vivant, mais au nom des intérêts bien compris de l'être humain. C'est exactement la même logique qui conduit les forestiers à ne voir dans la forêt qu'un champ d'arbres exploitable, qu'il faut protéger au nom de sa rentabilité à long terme, en privilégiant la sauvegarde des seules espèces utiles à l'homme, notamment en éliminant systématiquement le bois mort pourtant vital à la biodiversité des forêts. Dès lors, comme le souligne Patrick Blandin, professeur émérite au muséum d'histoire naturelle, « on glisse plus ou moins vite du système écologique forestier à la plantation d'arbres, du foisonnement de la nature, ordre longuement construit par l'évolution à l'ordre du géomètre, inventé depuis peu. Et l'on en vient à dire, forcément, que la forêt a besoin des hommes ». Cette mentalité a d'ailleurs été dénoncée par Théodore Monod : « Qu'un forestier puisse déclarer que la forêt a besoin de l'homme, c'est qu'il ne songe qu'à la forêt jardinée, exploitée, source de profit et oublie la vraie forêt, celle qui est encore autonome et libre ». D'ailleurs, les rares forêts primaires qui ont survécu en Europe, à l'image de la Bialowieza Puszcza située à cheval entre la Pologne et la Biélorussie, témoignent d'une richesse biologique sans commune mesure avec nos misérables bois contrôlés et avilis d'Europe de l'ouest, où la préservation des seules espèces utiles à l'homme s’effectue au détriment de tout le reste du vivant. L'exemple emblématique du loup et de l'ours en France, conduits au bord de l'extinction comme tant d'autres espèces, est d'ailleurs bien significatif du caractère très sélectif qu'homo sapiens accorde à la notion de diversité. On peut même dire que le raisonnement de Brunel accrédite sans le vouloir le caractère nuisible de l'humanité : elle nous explique en effet que les écosystèmes sont devenus tellement altérés et artificialisés que l'homme est devenu indispensable au maintien de l'équilibre écologique. L'exemple d'un écosystème relativement simple et isolé, celui des îles Kerguelen, permet de comprendre l'absurdité de ce raisonnement : dans cet archipel du sud de l'océan Indien, l'introduction de lapins par des navigateurs a eu des conséquences dramatiques sur la flore, conduisant notamment à la quasi-extinction du chou des Kerguelen une espèce endémique. Pour remédier à la situation on a alors introduit des chats, mais le remède s'est révélé pire que le mal, les chats s'en prenant aux nids d'oiseaux, sans défense, car n'ayant jusqu'alors aucun prédateur. Au final, il est désormais nécessaire de procéder à des campagnes d'éradication régulières pour limiter la croissance des espèces invasives. Or, si l'on suit le raisonnement de Brunel appliqué à cet exemple, cela voudrait dire que l'homme serait utile, alors même qu'il ne fait que juguler tant bien que mal un problème qu'il a lui-même créé. C'est là toute l’absurdité de la logique de l'auteur qui justifie l'utilité de l'homme par son action régulatrice visant à corriger les déséquilibres dont il est lui-même responsable, en ayant altéré, voire détruit, les écosystèmes originels qui se portaient parfaitement bien, très longtemps avant que le premier australopithèque ne se dresse sur ses jambes. À tous ceux qui s'intéressent à l'écologie, ne perdez donc pas votre temps avec les ouvrages de Sylvie Brunel, qui ne rêve que d'un monde totalement contrôlé, domestiqué, humanisé, dans lequel l’ensemble des terres émergées serait recouvert de champs cultivés, et où le bien-être des membres d'une seule espèce primerait sur l'existence même d'innombrables autres créatures. Le développement durable a été écrit par Sylvie Brunel qui connu comme un auteur et ont écrit beaucoup de livres intéressants avec une grande narration. Le développement durable a été l'un des livres de populer sur 2016. Il contient 128 pages et disponible sur format . Ce livre a été très surpris en raison de sa note rating et a obtenu environ avis des utilisateurs. Donc, après avoir terminé la lecture de ce livre, je recommande aux lecteurs de ne pas sous-estimer ce grand livre. Vous devez prendre Le développement durable que votre liste de lecture ou vous serez regretter parce que vous ne l'avez pas lu encore dans votre vie..
Le Titre Du Livre : Le développement durable
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Par Radwulf
Sous le prétexte d'un ouvrage de vulgarisation sur le développement durable, Sylvie Brunel, comme à son habitude, nous livre sa vision d'une écologie dévoyée totalement anthropocentrique, une vision du monde dans laquelle le vivant n'a de sens que par et pour l'homme. Il est bon de rappeler à cet égard que pour la première fois dans l'histoire de la terre nous assistons à une extinction de masse, la sixième grande grande extinction de l'histoire du vivant, qui est provoquée par l'action d'une seule espèce, la nôtre. Comme le souligne le paléoanthropologue Pascal Picq : « Aujourd'hui, le taux d'extinction des espèces est de mille à cent mille fois plus élevé que ceux du passé et aucune météorite, aucun épisode volcanique majeur, aucun changement de courant océanique de grande ampleur n'est intervenu depuis dix mille ans. L’Holocène reste une période calme sur le plan géologique et climatique depuis la dernière glaciation. Le seul facteur nouveau est l'homme. Et au rythme actuel, aucune espèce n'a le temps d'apparaître. Sans une certaine ironie, s'il y a eu six grandes extinctions comme il y a eu six jours pour la Création et si Dieu s'est reposé le septième jour, il est dommage que l'homme n'en ait pas fait autant. Marche arrière toute sur le chemin de l'histoire de la vie ; pire que la crise du Permien ! » Les forêts équatoriales, les mangroves, les savanes, les marécages, et toute leur biodiversité fondent en effet comme neige au soleil, dévorés par l'extension des terres agricoles, tandis que la vie marine est saignée à blanc par la pêche intensive, avec en toile de fond la question taboue de l'explosion démographique. Pourtant, l'auteur voudrait nous faire croire que l'homme serait utile et même nécessaire à la biodiversité ! Ce discours est d'autant plus ubuesque lorsqu'on songe que la vie existe sur terre depuis plus de 3 milliards d'années, la vie complexe depuis plus de 500 millions d'années, tandis que l'homme moderne n'existe que depuis quelques centaines de milliers d'années, et l'on nous affirme pourtant que la nature est dépendante de l'homme ! Pire encore, Sylvie Brunel légitime une vision productiviste de la nature selon laquelle la défense de la biodiversité n'est pas justifiée au nom de la richesse intrinsèque du vivant, mais au nom des intérêts bien compris de l'être humain. C'est exactement la même logique qui conduit les forestiers à ne voir dans la forêt qu'un champ d'arbres exploitable, qu'il faut protéger au nom de sa rentabilité à long terme, en privilégiant la sauvegarde des seules espèces utiles à l'homme, notamment en éliminant systématiquement le bois mort pourtant vital à la biodiversité des forêts. Dès lors, comme le souligne Patrick Blandin, professeur émérite au muséum d'histoire naturelle, « on glisse plus ou moins vite du système écologique forestier à la plantation d'arbres, du foisonnement de la nature, ordre longuement construit par l'évolution à l'ordre du géomètre, inventé depuis peu. Et l'on en vient à dire, forcément, que la forêt a besoin des hommes ». Cette mentalité a d'ailleurs été dénoncée par Théodore Monod : « Qu'un forestier puisse déclarer que la forêt a besoin de l'homme, c'est qu'il ne songe qu'à la forêt jardinée, exploitée, source de profit et oublie la vraie forêt, celle qui est encore autonome et libre ». D'ailleurs, les rares forêts primaires qui ont survécu en Europe, à l'image de la Bialowieza Puszcza située à cheval entre la Pologne et la Biélorussie, témoignent d'une richesse biologique sans commune mesure avec nos misérables bois contrôlés et avilis d'Europe de l'ouest, où la préservation des seules espèces utiles à l'homme s’effectue au détriment de tout le reste du vivant. L'exemple emblématique du loup et de l'ours en France, conduits au bord de l'extinction comme tant d'autres espèces, est d'ailleurs bien significatif du caractère très sélectif qu'homo sapiens accorde à la notion de diversité. On peut même dire que le raisonnement de Brunel accrédite sans le vouloir le caractère nuisible de l'humanité : elle nous explique en effet que les écosystèmes sont devenus tellement altérés et artificialisés que l'homme est devenu indispensable au maintien de l'équilibre écologique. L'exemple d'un écosystème relativement simple et isolé, celui des îles Kerguelen, permet de comprendre l'absurdité de ce raisonnement : dans cet archipel du sud de l'océan Indien, l'introduction de lapins par des navigateurs a eu des conséquences dramatiques sur la flore, conduisant notamment à la quasi-extinction du chou des Kerguelen une espèce endémique. Pour remédier à la situation on a alors introduit des chats, mais le remède s'est révélé pire que le mal, les chats s'en prenant aux nids d'oiseaux, sans défense, car n'ayant jusqu'alors aucun prédateur. Au final, il est désormais nécessaire de procéder à des campagnes d'éradication régulières pour limiter la croissance des espèces invasives. Or, si l'on suit le raisonnement de Brunel appliqué à cet exemple, cela voudrait dire que l'homme serait utile, alors même qu'il ne fait que juguler tant bien que mal un problème qu'il a lui-même créé. C'est là toute l’absurdité de la logique de l'auteur qui justifie l'utilité de l'homme par son action régulatrice visant à corriger les déséquilibres dont il est lui-même responsable, en ayant altéré, voire détruit, les écosystèmes originels qui se portaient parfaitement bien, très longtemps avant que le premier australopithèque ne se dresse sur ses jambes. À tous ceux qui s'intéressent à l'écologie, ne perdez donc pas votre temps avec les ouvrages de Sylvie Brunel, qui ne rêve que d'un monde totalement contrôlé, domestiqué, humanisé, dans lequel l’ensemble des terres émergées serait recouvert de champs cultivés, et où le bien-être des membres d'une seule espèce primerait sur l'existence même d'innombrables autres créatures. Le développement durable a été écrit par Sylvie Brunel qui connu comme un auteur et ont écrit beaucoup de livres intéressants avec une grande narration. Le développement durable a été l'un des livres de populer sur 2016. Il contient 128 pages et disponible sur format . Ce livre a été très surpris en raison de sa note rating et a obtenu environ avis des utilisateurs. Donc, après avoir terminé la lecture de ce livre, je recommande aux lecteurs de ne pas sous-estimer ce grand livre. Vous devez prendre Le développement durable que votre liste de lecture ou vous serez regretter parce que vous ne l'avez pas lu encore dans votre vie..
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